Le microscope Vidéo Numérique 3D Hirox (A) et le microscope binoculaire (B) du Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France (C2RMF, Pavillon Flore, Palais du Louvre) ont été utilisés avec Thomas CALLIGARO respectivement pour le fût tibial de Masol 1 et la grande esquille de Masol 13. |

Une des traces du fût tibial de Masol1 observée avec Thomas CALLIGARO à l'aide du microscope Vidéo Numérique 3D Hirox au C2RMF, Pavillon Flore, Palais du Louvre; et la trace de la grande esquille de Masol 13 à l'échelle macroscopique (B) et au microscope binoculaire (C).
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Parmi les très nombreuses traces observées sur les 1500 fossiles collectés à Masol, certaines se distinguent par l'originalité de leur organisation spatiale, leur forme ou encore la répétition du motif correspondant à la répétition d'un même objet coupant.
L'ordre spatial des traces et la microtopographie des sillons ainsi que leur localisation correspondent au registre des traces de découpe connues en archéozoologie.
C'est la grande ancienneté des fossiles, plus que l'analyse macroscopique qui nous a incités à développer les investigations, jusque dans le regard de l'anthropologue spécialiste de la psychomotricité.
Voir à la page Analyse la démonstration dans le cadre de l'école doctorale ED 22 7, Muséum national d'Histoire naturelle et PRES Sorbonne Universités (mai 2016)
« Ces traces de découpages de tendons et de viande sont incontestablement artificielles, c’est à dire faites par un être qui a manipulé avec une main et pas un être qui a manipulé avec une dent. Ça aussi c’est incontestable : par l’allure des incisions, par la section des incisions. L’étude a été très bien conduite. C’est extrêmement intéressant, extrêmement important. C’est une très belle découverte, une très grande découverte, faite par des gens de très grande qualité. Les résultats ont été vus et revus, contrôlés, revisités, et tout à fait sérieux ». Yves Coppens, Ecole Doctorale 227 Muséum national d'Histoire naturelle et PRES Sorbonne Universités, Institut de Paléontologie Humaine, 24 mai 2016, Paris.
« These traces of carving of tendons and meat are definitely artificial, that is to say these had been made by someone who could handle the bone with one hand, and certainly not that it had been manipulated with a tooth. '' Also it is indisputable: by the allure of the incisions, by the section of the incisions. The study was very well conducted. It is extremely interesting and extremely important. It is a very beautiful discovery, a very big discovery, made by people of very high quality intelegence. The results were seen and reviewed, controlled, revisited, and quite serious ». Yves Coppens, Doctoral school 227 Muséum national d'Histoire naturelle and PRES Sorbonne Universités, Institut de Paléontologie Humaine, 24 may 2016, Paris.

Professeur Yves Coppens à l'Institut de Paléontologie Humaine à Paris lors de l'école doctorale en mai 2016.
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